
LAURENT BRACK, DIRECTEUR ARTISTIQUE
DIRECTEUR MUSICAL DE L’ENSEMBLE ORCHESTRAL DES HAUTS-DE-SEINE, DES ENSEMBLES VOCAUX SEQUANA VOCE ET TOUS EN SCÈNE
DIRECTEUR DU CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT COMMUNAL DE COURBEVOIE
Après des études de piano, Laurent Brack entre dans la classe de Direction d’Orchestre de Dominique Rouits à l’Ecole Normale de Musique de Paris. Laurent Brack est régulièrement invité pour diriger des formations françaises et étrangères: Orchestre Colonne, Orchestre Pasdeloup, English Baroque soloists et le Monteverdi Choir, Camerata de Bourgogne, Las Colinas Orchestra (Dallas), Choeur et Orchestre Symphonique de la Radio Serbe (Belgrade), Orchestre Philharmonique de Targu Mures (Roumanie).
Dans le cadre du Festival Musique et Cinéma d’Auxerre, il travaille avec Maurice Jarre, Michel Legrand, John Barry, Claude Bolling, Francis Lai, Bruno Coulais, Jean-Claude Vannier. Sa vocation de pédagogue l’amène à travailler avec les amateurs, adultes et élèves d’écoles primaires, de collèges et de lycées. Aussi, depuis maintenant plusieurs années est née une étroite collaboration avec Romain Didier qui a fait naître plusieurs oeuvres et spectacles pour enfants.
Il est depuis 2011 le 1er Chef invité de l’association Musique-Education 91 pour les spectacles regroupant les chorales de collèges de l’Essonne, notamment à l’Opéra de Massy.
Il crée en 2020 un choeur lycéen à Courbevoie et propose un partenariat étroit entre le Conservatoire et les lycées, notamment afin d’aider les jeunes au sein de groupes instrumentaux.
Laurent Brack est le Directeur Musical associé à l’Ecole de Comédie Musicale de Paris depuis 2016. Il dirige également des conférences destinées aux entreprises sur le thème du management.
NED GRUJIC, METTEUR EN SCÈNE
En 1993, il fonde sa compagnie Les Tréteaux de la Pleine Lune avec laquelle il met en scène Shakespeare (La Nuit des Rois, La Mégère Apprivoisée, Roméo et Juliette, Hamlet, La Tempête, Le Marchand de Venise), Rostand (Cyrano de Bergerac), Beaumarchais (Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro), ainsi que de nombreux spectacles pour le jeune public : Le Chat Botté, Mowgli l’Enfant-Loup, Sherlock Holmes et le chien des Baskerville, Gulliver et Fils, Cabaret Grimm, Merlin, Les Voyages Fantastiques, Oliver Twist…
En 2008, il crée pour la première fois en France l’adaptation théâtrale du chef-d’oeuvre de William Golding Sa Majesté des Mouches au Théâtre 13. Toujours dans ce même théâtre, il crée la pièce serbe Les Déshéritiers de Branislav Nusic et met en scène Pygmalion de Bernard Shaw au Théâtre 14.
Metteur en scène délégué sur le célèbre spectacle musical de Luc Plamondon et Richard Cocciante Notre Dame de Paris, on le retrouve sous l’égide d’Alain Delon à la mise en scène de la revue chantée Douce France pour le Pavillon Français à l’Exposition Universelle de Shanghaï 2010.
Il signe les mises en scène de comédies musicales renommées : Fame, Hair, Hairspray, Shrek le musical, Frankenstein Junior, 50 et des nuances !, Lili Lampion d’Amanda Sthers et Sinclair (nomination aux Globes de Cristal 2011 dans la catégorie spectacle musical). Il oeuvre également dans la mise en scène d’opéras tels que Hansel et Gretel d’Humperdinck, Peau d’Âne de Graciane Finzi et Violaine Fournier et, au sein d’Opéra Fuoco et sous la direction musicale de David Stern, le dyptique : Der Schauspieldirektor de Mozart et Prima la Musica et poi le Parole de Salieri.
Il a dernièrement mis en scène les comédies musicales La Revanche du Capitaine Crochet, Petit Ours Brun (Trophée de la Comédie Musicale 2017), La Famille Addams, Le Livre de la Jungle nommé aux Molières 2018. La même saison, il remonte Hairspray aux Folies Bergère (Trophée de la meilleure reprise de comédie musicale), puis met en scène We Will Rock You, le musical autour des chansons de Queen au Casino de Paris.
Avec Véronique Fruchart, il est directeur de l’ECM – Ecole de Comédie Musicale de Paris, formation professionnelle au sein de laquelle il monte les grands classiques de la comédie musicale américaine tels que Un Violon sur le Toit, La Mélodie du Bonheur, Cabaret ou On the Town de Leonard Bernstein joués au Théâtre des Variétés à Paris.
XAVIER FLABAT — HOFFMANN
Après avoir interprété Don José dans notre Carmen la saison dernière, Xavier Flabat nous rejoint cette fois dans le rôle du poète Hoffmann.
Xavier commence sa formation vocale au Conservatoire de Lille. Il suit ensuite les enseignements de la mezzo-soprano Christine Solhosse et du ténor Thierry Dran. Actuellement, Xavier se perfectionne auprès de la mezzo-soprano Mariam Sarkissian à Paris et du baryton Jeremy Carpenter à Stockholm.
MAUD BESSARD-MORANDAS — OLYMPIA
Initialement danseuse et comédienne, la Soprano léger colorature Maud Bessard-Morandas est titulaire de 3 Masters obtenus au CNSMDL (direction), à la HEM de Genève (chant et pédagogie) et d’une Licence de musicologie à l’Université Lyon 2. Finaliste et lauréate des Concours Cesti, de Gordes et Leopold Bellan, elle incarne l’Amour et Eurydice, Thérèse, la Première Dame, la Reine de la Nuit, Donna Anna, Sœur Constance, La Musicá et Olympia à l’opéra.
Maud chante régulièrement au Grand Théâtre de Genève, au Chœur de chambre de Namur, à Cappella Mediterranea et à Spirito. Elle enregistre un disque soliste au Label Ricercare avec le Chœur de Chambre de Namur dirigé par L. García Alarcón et un autre au Label Château de Versailles Spectacles à la Chapelle Royale de Versailles. Elle se produit en récital avec les pianistes Alice Pepek et Timothée Hudrisier.
LUCIE EMERAUDE — ANTONIA
Le personnage de la mélancolique Antonia sera interprété par Lucie Emeraude.
Depuis 2011, Lucie se forme auprès de Lionel Sarrazin et rejoint la compagnie de chanteurs lyriques « Opéra Bastide » à Bordeaux dans laquelle elle participera à de nombreux concerts et événements lui permettant de se découvrir dans des premiers seconds rôles d’opéra tels Papagena et le premier enfant dans la Flûte enchantée de Mozart, Frasquita dans Carmen de Bizet, la princesse dans l’Enfant et les Sortilèges et Gianetta dans l’Elisir d’amore de Donizetti.
Lucie poursuit sa formation vocale avec Maryse Castet depuis 2016, professeur au conservatoire de Bordeaux, qu’elle rencontra à l’occasion du Festival de musique ancienne du Périgord noir où elle interpréta La Madre, dans l’oratorio San Giovanni Baptista de Stradella (dir. Inaki Encina).
En 2017, elle chante Eurydice dans Orphée aux enfers d’Offenbach avec la Cie « Opéra Bastide ».
En 2018, elle assure les parties soprano solo, du Requiem de Mozart ainsi que les Litanies avec l’atelier vocal d’Auch et l’orchestre Belge « Scorzando » (dir. Joseph Gilet), du Requiem de Verdi avec l’Orchestre Symphonique du Sud-Ouest (dir. Bernard Salles) et de la Messe en ut de Mozart au Festival La Voix à Quintin (dir. Remi Corbier).
En janvier 2019, elle interprète la partie soliste de Carmina Burana de Carl Orff (dir.Reta Kazarian), qu’elle reprendra en juin à la collégiale de Mantes-la-Jolie sous la direction de R. Corbier. En décembre 2019, elle est Violetta dans La Traviata de Verdi avec la compagnie « De bouche à Oreille » (dir. Julie Perruche).
Lucie Emeraude poursuit sa formation vocale avec Mariam Sarkassian depuis août 2020.
En juillet 2021, elle est la Comtesse dans Les noces de Figaro de Mozart au festival lyrique de Montperreux, qu’elle reprendra à l’Automobile Club de France en janvier avec la Cie « Opéra Clandestin ».
En avril 2022, Lucie participe au Florilège d’Eliane Lavail à l’auditorium de Bordeaux, où elle chante des parties solistes de la Messe en Ut de Mozart, du Requiem de Verdi, et un duo de La Traviata de Verdi avec le ténor Stanislas de Barbeyrac.
En juin 2022, Lucie reprend les parties solistes de Carmina Burana pour les 25 ans du Chœur Symphonique Polifonia au Palais des Sports de Bordeaux. En Octobre 2022, elle chante soprano solo au Festival les Corréades pour 6 représentations du Requiem de Verdi, en Nouvelle-Aquitaine, avec l’Orchestre de l’Opéra de Roussé en Bulgarie (dir. Jean-Yves Gaudin).
En mars 2023, Lucie chantera le rôle de la Comtesse dans Les noces de Figaro de Mozart à l’Atrium, scène nationale de Martinique avec la Cie « Opéra Clandestin ». Elle reprendra le même rôle pour 6 représentations au festival Più di Voce en juillet.
LAURA BAUDELET — GIULIETTA
C’est Laura Baudelet qui interprétera l’envoûtante Giulietta de nos Contes d’Hoffmann.
Artiste lyrique, Laura se découvre très tôt une passion pour les arts de la scène. Elle s’initie au piano, à la danse et au théâtre, et cultive sa passion des beaux textes en classes préparatoires littéraires (hypokhâgne et khâgne) puis en master Lettres et Arts à la Sorbonne. Elle obtient son prix de chant au CRR, puis gagne le premier prix de la Fondation Kaminsky à Berlin, le prix du public à L’Opéra de Lille lors de la finale régionale du concours Voix Nouvelles en novembre 2017 et le prix Winterreise à Moscou en mars 2021. Elle se perfectionne actuellement auprès de Sylvie Valayre à Paris.
Sur scène, elle est Fiordiligi au Luxembourg, Sybil Merton (création de l’opéra Delitto e Dovere d’Alberto Colla) au festival des Deux Mondes de Spoleto, Micaëla au théâtre Coccia de Novara, et Donna Elvira à Vendôme. Elle se produit également dans plusieurs festivals : Musica Nigella sous la direction de Takénori Némoto, l’Arca au Luxembourg, Remp’Arts près de Toulouse, Les Escapades Musicales, Fiat Cantus, La Villa Médicis à Rome. Elle est Violetta Valéry dans La Traviata au festival Più di Voce puis Lià dans L’Enfant Prodigue de Debussy à Honfleur, avant de jouer les rôles de Madame Tell et Marie à l’Opéra de Reims dans le Guillaume Tell de Grétry, Alcina à Vendôme et Barberine à l’Opéra de Clermont-Ferrand et en tournée avec Opéra Nomade.
Cette saison voit son changement de tessiture et la création de sa compagnie Minuit Opéra, avec laquelle elle se produit dans plusieurs spectacles qu’elle écrit et met en scène, mélangeant les arts vivants (poésie, danse, théâtre, magie peinture…). Elle retrouvera le rôle de Barberine à l’Opéra de Reims en février 2024.
SARAH LAZERGES — LA MUSE/NICKLAUSSE
Présence constante aux côtés d’Hoffmann, La Muse/Nicklausse sera interprété.e par Sarah Lazerges.
De retour en France, elle commence sa vie professionnelle en même temps qu’elle se forme au Conservatoire de Pantin. On lui confie rapidement ses premiers rôles d’opérette : Agathe dans Véronique de Messager, Roland dans Le Bavard et Gabrielle dans La Vie Parisienne d’Offenbach, Lazulli dans L’Étoile de Chabrier…
Son répertoire est vaste : de la comédie musicale au cabaret en passant par l’opéra. Sa tessiture particulière, Soprano Dugazon (voix qui se situe entre la soprano 2 et la mezzo 1), lui permet à la fois de jouer les soubrettes et les jeunes pages à l’opéra, et les jeunes premières et les rôles de caractère dans l’opérette.
ANDONI ETCHARREN — LINDORF, COPPÉLIUS, DR MIRACLE, CAP. DAPERTUTTO
Figure aux multiples noms, le « Diable » est l’éternel ennemi de notre Hoffmann et sera interprété par Andoni Etcharren.
Andoni découvre la musique par le piano à l’âge de 6 ans et commence le chant lyrique à la suite de son admission au CRR de Bordeaux.
En Avril 2014, il est lauréat du Concours de chant des Amis du Grand Théâtre/Opéra de Bordeaux et se voit attribuer le prix « Jeune Espoir » dans les catégories Opéra et Mélodie française. Il entre au Conservatoire National Supérieur de Paris en septembre 2014, dans la classe de chant d’Isabelle Guillaud, et obtient son Master en juin 2019.
En Novembre 2018 il part en ERASMUS à Milan pour approfondir sa connaissance du répertoire Italien. Il y travaille avec Monica Bozzo, ainsi qu’avec le chef d’orchestre Simone Fermani. Il continue sa formation auprès de Jean-François Lapointe ainsi que de Christine Schweitzer.
En dehors du répertoire de musique de chambre, Andoni interprète également des œuvres telles que le Te Deum de Dvořák, le Deutsches Requiem de Brahms ou le Requiem de Mozart avec l’orchestre et le chœur Paris Sciences-Lettres et l’University of London Chamber Choir, sous la direction de Johann Farjot. Il chante le Requiem de Duruflé avec le choeur japonais Azabu Iris Choir, à Paris, le Requiem de Fauré avec l’Orchestre symphonique du Sud-Ouest sous la direction de Bernard Salles, et l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Sans sous la direction de Laurent Boer avec le choeur et orchestre de Choisy-le-Roi.
A la scène, il chante le rôle de frère Bernard dans une réduction de l’Opéra Saint François d’Assise de Messiaen, au Festival Messiaen, sous la direction d’Anne Le Bozec. En Avril 2019, il chante le baron Gondremarck de La vie Parisienne d’Offenbach, dans une mise en scène d’Emmanuelle Cordoliani, au CNSMDP. Il chante en février 2020 le rôle du Comte dans Les Noces de Figaro de Mozart et en février 2022, il chante Escamillo avec la compagnie Opera E mobile.
Pendant ces deux dernières années il obtient des prix à des concours internationaux, notamment le prix du public au concours de Canari en 2019 ainsi que le prix Focal au concours de Cagnes-sur-Mer en juillet 2021.
En mars 2022, il obtient un premier prix au concours du Cap Ferret ainsi qu’un prix spécial décerné par Eliane Lavail.
DIDIER VERDEILLE — SPALANZANI
Didier a étudié l’art lyrique au Département Voix Supérieur du Conservatoire de Perpignan avec Lyne Cumia. Il a ensuite poursuivi ses études au Else Mayer Lismann Opera Work Shop de Covent Garden à Londres où il a étudié le chant auprès de Gustav Sacher. De retour en France, il obtient un premier prix en art lyrique au C.N.R. de Rueil-Malmaison.
Son attirance pour la technique vocale et son enseignement l’a amené à enseigner la technique vocale pour l’épreuve de chant de l’agrégation interne à l’U.E.R. de musicologie de l’Université de Paris-IV-La-Sorbonne, puis au Conservatorio Pernambucano de Recife au Brésil. Il dirige maintenant trois chœurs amateurs.
Il s’est produit en oratorio ainsi qu’en de multiples rôles du répertoire, mais c’est le récital qui retient sa préférence par son goût pour le Lied et, par ses origines, pour la mélodie catalane.
Enfin, Didier Verdeille est membre fondateur du quintette vocal a cappella Têtes de chien, qui tourne en France avec ses programmes de chants traditionnels revisités pour cinq solistes.
GAUTIER JOUBERT — CRESPEL
Crespel, le père dévoué de la douce Antonia, sera interprété par Gautier Joubert.
Gautier découvre le chant lyrique pendant ses études en classes préparatoires scientifiques. Tout en enseignant les mathématiques pendant sept ans, il est élève du CRR de Reims puis se professionnalise dans le chant en 2019, en rejoignant l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin. Il intègre dans la foulée l’atelier lyrique d’Opera Fuoco.
Sur scène, il a notamment interprété les rôles de Sarastro (La Flûte enchantée), Colline et Benoît/Alcindoro (La Bohème), Don Alfonso (Così fan tutte), Oroveso (Norma), Angelotti (Tosca), Zaretsky (Eugène Onéguine), le second chevalier du Graal (Parsifal), ainsi que la basse de Renard de Stravinski.
Dans l’oratorio, il a interprété le Requiem de Mozart, la Messa di Gloria de Puccini, le Stabat Mater de Dvořák ou encore la Messe en ut de Beethoven.
Il s’est produit plusieurs fois en récital en Suisse entre 2019 et 2022, ainsi que pour le CALMS à l’Opéra de Nice.
QUENTIN MONTEIL — ANDRÈS, COCHENILLE, FRANTZ, PITICHINACCIO
Tour à tour valet, sbire ou confident, Quentil Monteil interprétera les quatre personnages d’Andrès, Cochenille, Frantz et Pitichinaccio.
Quentin commence la musique par le jazz à l’âge de 6 ans en tant que saxophoniste. C’est à l’âge de 9 ans, quand il rentre dans les chœurs de l’association Opéra Junior, qu’il découvre l’opéra et la musique classique.
À 18 ans, il rentre au conservatoire régional de Montpellier en chant lyrique. Il poursuit ensuite ses études au Département supérieur pour jeunes chanteurs au Conservatoire Régional de Paris, où il obtient son diplôme d’études musicales.
En 2017, il est admis à la Haute École de Musique de Genève, où il obtient en 2020 son Bachelor of Arts et valide en juin 2022 son Master en Pédagogie vocale.
Il a eu l’opportunité d’interpréter des rôles tels que Triquet dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski, Monostatos dans La Flûte enchantée de Mozart, et le ténor Solo dans la Messa di Gloria de Puccini.