
Les Contes d’Hoffmann, de Jacques Offenbach
Dans cette nouvelle production des Contes d’Hoffmann, il s’agira d’exalter l’esprit fantastique de l’opéra d’Offenbach. Il y est question de poupée vivante, de disparition d’ombre et de reflet, de personnage diabolique, de savant fou, de poète maudit, d’apparitions, de fantasmes et de métamorphoses…
Il faut donc une identité visuelle très forte pour embarquer les spectateurs dans cet univers fantastique et fantasmagorique.
La référence qui m’est venue automatiquement est purement cinématographique. Elle puise dans l’ambiance poétique de l’expressionnisme allemand, en particulier de films comme Métropolis de Fritz Lang et Le Cabinet du Docteur Caligari de Murnaü.
J’ai fait le choix de donner à ces contes le look rétro futuriste du mouvement Steampunk qui allie le 19ème siècle, dont est issue l’oeuvre, à un futur imaginaire. L’idée étant que le romantisme de ces histoires d’amours impossibles s’en trouve exacerbé et sublimé.
Des maquillages blancs qui se réfèrent au cinéma muet, un décor géométrique aux lignes Art Déco, et les personnages comme les spectateurs seront prêts à passer de l’autre côté du miroir pour entrer dans un rêve éveillé…
NED GRUJIC, NOTE DE MISE EN SCÈNE
Retour en images sur Les Contes d’Hoffmann !
Crédits photos : Stéphane Parphot
Ouverture des « Contes d’Hoffmann ».
La Muse de la Poésie veille sur le poète endormi.
La Muse convoite l’amour inconditionnel d’Hoffmann.
Le conseiller Lindorf subtilise la lettre de Stella qui était destinée à Hoffmann.
A la taverne de Maître Luther, on boit en attendant la fin du spectacle de la primadonna, Stella.
Hoffmann et son ami Nicklausse (La Muse déguisée) arrivent à la taverne.
A la demande des étudiants, Hoffmann raconte la Légende de Kleinzach.
Hoffmann boit, sombre et désabusé.
Les étudiants demandent à Hoffmann de leur raconter l’histoire de ses amours passées.
L’inventeur Spalanzani contemple sa création, Olympia, une poupée automate.
Spalanzani admire sa « fille » Olympia.
Hoffmann regarde Cochenille, valet de Spalanzani et également un automate.
Spalanzani sorti, Hoffmann et Nicklausse contemplent Olympia.
Spalanzani et Coppélius se disputent les droits à la paternité d’Olympia.
Les invités arrivent à la fête que donne Spalanzani pour introduire Olympia en société.
Les invités s’extasient devant la grandeur de la réception de Spalanzani.
Le valet Cochenille amène Olympia devant les convives.
Spalanzani présente sa « fille » Olympia à ses invités.
Olympia chante (« Les oiseaux dans la charmille ») pour divertir les invités.
Dupé par des lunettes achetées à Coppélius, Hoffmann méprend Olympia pour une vraie jeune fille.
Olympia, jeune fille ou automate ?
Hoffmann tente de faire la cour à Olympia mais celle-ci a des réactions étranges…
Coppélius, furieux de s’être fait duper par Spalanzani, revient pour se venger.
Hoffmann et Olympia dansent sous les yeux des convives.
Les lunettes d’Hoffmann et la poupée se cassent, révélant à Hoffmann la vraie nature d’Olympia.
Spalanzani, Coppélius et les invités contemplent, impuissants, les derniers instants de l’automate Olympia.
Antonia a hérité de la voix de sa mère, cantatrice décédée des suites d’une mystérieuse maladie.
La jeune Antonia rêve de romance.
Antonia chante malgré l’interdiction de son père, Crespel.
Crespel interrompt le chant d’Antonia ; il craint qu’elle n’ait contracté la même maladie que sa défunte épouse.
Crespel tente de distraire Antonia en lui proposant de démonter un violon.
Frantz, le valet de Crespel à l’audition défaillante.
Crespel sorti, Frantz vante ses talents de chanteur et danseur.
Frantz n’est pas un si mauvais chanteur, il manque seulement de méthode.
Frantz pourrait être un bon danseur mais il manque de méthode.
Hoffmann et Nicklausse convainquent Frantz de la légitimité de leur venue chez Crespel.
Hoffmann et Nicklausse s’interrogent sur le départ précipité d’Antonia, qu’ils ont eu peine à retrouver.
Nicklausse tente de convaincre Hoffmann qu’un poète n’a besoin que de la voix d’un violon pour trouver l’inspiration.
Que pourrait-on trouver de plus dans la voix d’une femme ?
Nicklausse rappelle à Hoffmann que ses fiançailles avec Antonia ont été soudainement rompues sans explication.
Nicklausse, fidèle ami d’Hoffmann, l’a suivi à travers toute l’Allemagne à la recherche d’Antonia.
Antonia et Hoffmann se retrouvent enfin !
Antonia et Hoffmann dansent pour fêter leur réunion.
Hoffmann propose à Antonia de fuir avec lui pour pouvoir vivre leur amour et son rêve de cantatrice.
Crespel croit avoir entendu la voix d’Hoffmann tandis qu’un mystérieux personnage guette dans l’ombre…
Frantz annonce l’arrivée du Dr Miracle, Crespel est furieux car il tient ce-dernier responsable de la mort de sa femme.
Le Dr Miracle évoque un moyen de guérir Antonia, victime de la même maladie que sa défunte mère.
Le Dr Miracle fait un diagnostic de l’état d’Antonia à distance.
Hoffmann apprend que Crespel a sciemment éloigné Antonia de lui.
Épiant l’échange entre Crespel et le Dr Miracle, Hoffmann comprend qu’Antonia ne peut plus chanter car elle risque d’en mourir.
Le Dr Miracle constate que la vie d’Antonia ne tient qu’à un fil.
Le Dr Miracle offre ses services pour guérir Antonia.
Crespel refuse car le Dr Miracle n’a pas réussi à sauver sa femme par le passé.
Hoffmann demande à Antonia de renoncer à ses ambitions de cantatrice. Désemparée, elle entend soudain le Dr Miracle.
Le Dr Miracle persuade Antonia de chanter.
Pourquoi Antonia devrait-elle renoncer à ses rêves de cantatrice pour Hoffmann ?
Le Dr Miracle fait apparaître devant une Antonia délirante le spectre de sa mère défunte.
Antonia entend la voix de sa mère qui l’appelle.
Antonia tente de résister à l’appel de sa mère qui lui demande de la rejoindre.
Suivant la voix de sa mère, Antonia se met à chanter.
Antonia se laisse emporter par son chant du cygne.
Crespel accourt mais il est trop tard : Antonia exhale son dernier soupir.
Crespel accuse Hoffmann et Nicklausse de la mort d’Antonia.
Après la mort d’Antonia, Hoffmann fuit à Venise où il jure de ne plus tomber amoureux.
Belle nuit, ô nuit d’amour, souris à nos ivresses…
Malheureusement pour Hoffmann, Venise est le royaume de Giulietta, une sulfureuse courtisane.
Nicklausse est sous l’emprise de Venise, ville de passion et de jeu.
Hoffmann tente de résister aux charmes de Giulietta.
Nicklausse et Hoffmann vont retrouver les amis de Giulietta au jeu.
Le Capitaine Dapertutto appelle Giulietta en faisant miroiter un diamant.
Le Capitaine Dapertutto demande à Giulietta de voler le reflet d’Hoffmann pour sa collection.
Giulietta relève le défi du Capitaine Dapertutto : séduire Hoffmann pour lui voler son reflet.
Giulietta chante pour charmer Hoffmann.
Malgré lui, Hoffmann se laisse envoûter par Giulietta.
Hoffmann est subjugué par la courtisane.
Hoffmann jure son amour à Giulietta.
Hoffmann ne remarque pas l’échange complice entre Giulietta et le Capitaine Dapertutto.
Giulietta conduit Hoffmann devant son miroir magique.
Hoffmann regarde dans le miroir de Giulietta.
Giulietta s’amuse du reflet prisonnier d’Hoffmann.
De retour à la taverne de Maître Luther, où Hoffmann a fini le récit de ses amours.
La Muse quitte son déguisement de Nicklausse pour se révéler à Hoffmann.
La Muse demande à Hoffmann de délaisser les amours terrestres pour rester auprès d’elle.
Des cendres de ton cœur, réchauffe ton génie.
Tout le monde est revenu sur scène pour chanter l’Apothéose, le chœur final.
On est grand par l’amour et plus grand par les pleurs.
Le final !
Les saluts des femmes du chœur.
Les saluts des hommes du chœur.
Les saluts des solistes.
Les applaudissements pour Ned Grujic, le metteur en scène.
Véronique Fruchart, cheffe de cœur, Laura Dupont, assistante metteur en scène, Mariène Giacomotto, directrice de production.
Laurent Brack, chef d’orchestre et directeur artistique, est acclamé par la salle.
L’équipe artistique, au complet avec l’orchestre, salue le public sous un tonnerre d’applaudissements.
Discours de Sandrine Peney, adjointe au Maire et déléguée à la culture et au patrimoine de la ville de Courbevoie.
Un grand merci à Lucie Emeraude, Sarah Lazerges, Laura Baudelet et Maud Bessard-Morandas !
Un grand merci à Gautier Joubert, Quentin Monteil, Andoni Etcharren, Xavier Flabat et Didier Verdeille !